L ’éolien dans notre région : vraie imposture ou fausse énergie propre ?

1. L’énergie éolienne : une énergie fiable.
FAUX !  pas de vent, pas de courant !

Par nature, ce qui est aléatoire est incapable de garantir la production au moment où le besoin existe.

Le vent est aléatoire et ne correspond pas aux pics de demande énergétique qui eux sont prévisibles.

Un régime météo anticyclonique en hiver sur la façade atlantique ou sur l’Ouest de l’Europe engendre l’arrêt de centaines, voir de milliers d’éoliennes pourtant interconnectées et totalement incapables de répondre à la demande en électricité qui atteint des pics à cette période : une aberration !

Un exemple frappant : Le Danemark et ses éoliennes !
A voir : Extrait de l'intervention au Sénat de Jean-Marc Jancovici, ingénieur conseil, le 20 mars 2012 dans le
cadre des travaux de la Commission d'enquête sur le coût réel de l'électricité


2. L’énergie éolienne : une énergie respectueuse
FAUX : respect de quoi, des paysages? Des êtres humains? De la faune? De la flore? De l'eau?
La définition du mot respect est donc à revoir...

3. Des contraintes administratives importantes pour l’implantation des parcs éoliens.
FAUX ! Ces dernières années, l’état est devenu un véritable facilitateur de projets éoliens. Pour atteindre son objectif de 20.000MW en France, parlement et sénat modifient sans cesse les textes réglementaires à tous les niveaux afin de ne pas entraver voir même d’accélérer les procédures que les promoteurs éoliens qualifient de « contraignants ». Les derniers en date:

- la loi Brottes d’avril 2013.

-Mercredi 15 avril 2015, la commission spéciale de l'Assemblée nationale présidée par françois BROTTES chargée d'examiner le projet de loi sur la transition énergétique est revenue sur la disposition qui imposait  aux éoliennes une distance minimale de 1.000 mètres par rapport aux habitations pour la rétablir à 500mètres.

Il sera bientôt plus facile d’implanter une éolienne qu’un abri de jardin....

4. La Bretagne aura son indépendance énergétique avec l’éolien.
FAUX ! L’éolien sera totalement incapable, avec une puissance disponible ne représentant que 7% de la puissance théorique, de rendre indépendant énergétiquement notre région. Non seulement cette énergie est une impasse, mais elle vampirise l’économie énergétique bretonne au dépens de la recherche et des autres solutions énergétiques (isolation, géothermie, centrales à hydrogène, chaudière électrogène dite "à micro-cogénération"). Quant à la biomasse à une échelle industrielle, c'est une véritable catastrophe.

Le réseau électrique breton est trop faible ; non par manque de courant comme on veut nous le faire croire mais par la faiblesse de l’architecture de ses réseaux électriques notamment son réseau de transport électrique. La France, dotée d’un parc de production performant, est le premier exportateur d’électricité d’Europe de l’Ouest. Selon le rapport 2012 de la CRE (Commission de régulation de l’énergie), la France exporte jusqu’à 15% de son électricité produite.

Le réseau électrique n’est pas un réseau national mais aux interconnexions électriques européennes.

 

5. L’éolien industriel respectueux de l’environnement et de la biodiversité.
FAUX ! Déforestation, mutilation des zones agricoles cultivées, zones d’accès et de grutage renforcées, énormes engins de chantier, tranchées de câblage, 1600 tonnes de béton en moyenne pour des socles tronconiques de 6 à 20 m de diamètre et d’une hauteur de 3m (8400m² nécessaires par éolienne) Perturbation de la faune et impact sur la flore. Déplacement des flux migratoires et de la nidification. Les rapaces fuient les zones de parcs éoliens. Les éoliennes produisent des ondes sonores et sismiques. La sensibilité des animaux à ces ondes, même très faibles, est démontrée. (Rapport de la FED de mars 2007). A cela, il faut ajouter les courants vagabonds issus de ces parcs, propagés dans le sol, ils sont la cause de problèmes en rafales dans les élevages agricoles.
http://environnementdurable.net/vdb/fed/FED_Memo_DD_National_v1-2.pdf


6. L’éolien n’a pas d’effet sur la santé humaine.
FAUX ! L’académie de médecine considère l’impact sonore des parcs éoliens semblable à celui des aéroports, des autoroutes, des usines et recommande une distance minimale de 1500m des habitations ainsi qu’une classification des parcs éoliens en zones industrielles (question orale au sénat du sénateur JJ Mirassou, Journal officiel. 24/02/2011). Les pales fendant l’air produisent un sifflement continu, le passage de la pale devant le mât produit un claquement. Ces bruits sont, ininterrompus, 24H sur 24 plusieurs jours consécutifs. Les éoliennes produisent des infrasons, nous ne les entendons pas mais notre corps les perçoit => manque de sommeil réparateur, nausées, céphalées, vertiges (source : Claude Renard «universitaire», Nina Pierpont «pédo-chirurgien »).
On est également frappé de constater au travers de la réglementation qui fixe des seuils invariables quelque soit la puissance ou la hauteur de ces machines, une absence totale d’empathie de la part des autorités à l’égard de la souffrance des personnes directement concernées par les nuisances éoliennes. L’éolien en France, une bombe sanitaire à retardement ? Malgré les alertes, les promoteurs éoliens et les pouvoirs publics continuent de faire la sourde oreille comme jadis pour l’amiante, le sang contaminé, le médiator et tant d’autres poisons du pouvoir de l’argent.

7. Seuil de bruit d’une éolienne : 5dB le jour et 3 dB la nuit.
FAUX ! les sonomètres employés mesurent généralement à partir de 20 dB,plus couramment à 30 dB. Il a été écrit dans le Ploërmelais du 21 Novembre 2014 : 5 décibels le jour et 3 décibels la nuit, c'est un mensonge volontaire de la part de lobbyistes éoliens qu’il convient de dénoncer. Ces chiffres, calculés en dBA donc valeur pondérée d’entrée, sont en fait les émergences à ne pas dépasser. La norme NF 31-114 impose 35dB+ 5 dBA le jour et 35 dB+ 3dBA la nuit. Ces valeurs s’appliquent aussi bien à l’intérieur qu’à l'extérieur d’une maison, dans de telles conditions : vous ne dormez plus.

 

8. Intégration des éoliennes dans le paysage.
FAUX ! Dénaturation du paysage et impact visuel. Une éolienne de 180m est équivalente à un immeuble d’une soixantaine d’étages visible à au moins 10km à la ronde. Chaque éolienne est équipée à son sommet de 2 flashes rouges et blanc qui produisent un puissant éclat toutes les 3 à 5 secondes, 24H/24H et visible à 360°. Effet stroboscopique : l’ombre produite par l’éolienne est coupée par le mouvement des pales, en fonction de l’inclinaison du soleil, celle-ci peut porter sur des centaines de mètres.


9. La proximité d’un parc éolien entraîne la dévaluation de l’immobilier :
VRAI ! La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) annonce qu’une maison proche d’une éolienne sera dévaluée. La hauteur et la distance sont des éléments déterminants. Jugement de la cour d’appel de Rennes du 20/09/2007: dévaluation entre 28% et 46% d’une habitation distante de 500m d’une éolienne de 115m. Arrêt de la cour d’appel d’Angers du 08/06/2010 : « ...Il est vraisemblable qu’une pollution sonore existera, l’implantation des éoliennes étant proche du domicile (1km). La crainte des nuisances sonores et visuelles provoquée par ces éoliennes et l’incertitude de leur impact sur la santé ne peut que rendre difficile la vente de tels biens et entraîner une baisse de prix.
Au 13 h00 de TF1 – octobre 2014

10. L’éolien va créer des emplois dans la région.
FAUX ! Aucune création d’emploi permanent n’est à attendre dans les communes, bien au contraire, les structures de tourisme rural : gîtes, chambres d’hôtes, verront leur activité décliner.

Quant aux restaurants, hôtels et commerces locaux qui verraient là une chance pour leur activité, tous ces acteurs ne seront-ils pas les 1ères victimes économiques de la désertion touristique, de l’hémorragie démographique rurale des zones impactées ? Combien de ces commerces fermeront ?
Ces machines sont essentiellement fabriquées en Allemagne. Leur transport et leur installation sont conduites par des équipes étrangères qui en assurent également la maintenance durant l’exploitation. Quelques entreprises de travaux publics pourront espérer des interventions ponctuelles (terrassement, armatures et coulage du béton) avec un peu de gardiennage, soit une centaine d’emplois tout au plus sur une période de quelques semaines.

11. L’éolien c’est une fiscalité propre.
FAUX ! C’est surtout une fiscalité proprement scandaleuse, un impôt qui ne dit pas son nom qui atterrit sur les comptes de nos collectivités territoriales.
- L 'IFER est partagée entre la commune (20%), les établissements publics de coopération intercommunale, si existant (50%) et le département (30%)
- La CVAE est partagée entre le bloc communal (26,5%), le département (48,5%) et la région (25%)
- La CFE est perçut dans sa totalité par le bloc communal (commune et EPCI)
Concernant la répartition des recettes au sein du bloc communal, celui-ci dépend du régime fiscal de l'EPCI (fiscalité additionnelle, fiscalité professionnelle de zone, fiscalité éolienne unique, fiscalité professionnelle unique) et aussi de la volonté des communes et de l' EPCI.
• IFER : Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseau
• CVAE : Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises
• CFE : Cotisation Foncière des Entreprises
• EPCI : établissements publics de coopération intercommunale

Ces sommes colossales proviennent de la CSPE (Contribution au service public de l'électricité : prix de rachat de l’électricité éolienne imposé par l’état) qui figure sur les factures d’électricité acquittée par les consommateurs.

Mais le pire, n’est-il pas la part insolente reversée aux exploitants éoliens qui de plus profitent d’une défiscalisation avantageuse (1.000.000€ déductibles par an en investissant dans l’éolien).

C’est ce qu’ils appellent une « fiscalité propre ».

12. L’enveloppe de 50.000€ financera le démantèlement d’une éolienne.
FAUX ! Aujourd’hui, le démantèlement d’une éolienne avoisine les 300.000€, dans une vingtaine d’années, il sera raisonnable de prévoir 450 à 500.000€, qui financera ces travaux ?

Les propriétaires fonciers sollicités par les promoteurs et préoccupés de léguer un cadeau empoisonné à leurs enfants sont de plus en plus perplexes et nombreux à s’interroger.

13. L’énergie éolienne incapable de remplacer l’énergie nucléaire.
VRAI ! La production actuelle d’électricité en France est de 500 milliards de kWh et la demande va doubler (voir plus) d’ici 2050. Le vaste et pharaonique programme éolien qui prévoit de couvrir la France d’éoliennes avec une puissance installée de 20.000MW n’atteindra même pas 10% de la demande.
Un réacteur nucléaire de type EPR a une puissance de 1.600MW, un taux de charge de 90% et une durée de vie de 80 ans pour un coût de 5 milliards d’euros. Une éolienne de 2.5MW a un taux de charge de 20% et une durée de vie de 15 à 20 ans pour un investissement de 2 à 3 millions d’euros. Pour remplacer un seul réacteur de type EPR il faudrait 3.000 éoliennes et pour remplacer la totalité du parc actuel (58.000 MW) c’est théoriquement 100.000 éoliennes qu’il faudrait.

Or, compte tenu de l’intermittence des vents, l’éolien quand bien même interconnecté à l'échelle nationale, sera totalement incapable de répondre à la demande. Quant au coût, à puissance égale et en tenant compte des durées de vie respectives, le coût de l’énergie éolienne revient à dix fois celui de l’énergie nucléaire. Le programme éolien engagé à grand frais pour les consommateurs ne parviendra à peine à remplacer 1 seul réacteur.
Ce qui est sur, pour compenser l’absence de vent, à l’instar de l’Allemagne et de l’Espagne, nous allons assister à une augmentation de la part des centrales à énergie fossile (Gaz, fioul et charbon) et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

Pour une énergie qui se dit « verte », splendide résultat !

14. Un parc éolien n’est pas pire qu’une ligne à haute tension.
FAUX !. Les pylônes d’une ligne à haute tension ne dépassent pas 30m contre 150 à +de 180m pour un aérogénérateur. Une ligne à haute tension est immobile, ne fait pas de bruit, n’émet pas d’infrasons, ne flashe pas. Quant au programme éolien, loin de réduire le nombre de ces lignes, il va au contraire les multiplier.

15. La Bretagne est l’une des régions la plus ventée
FAUX !. Les coups de tabac en hiver, ponctuels et irréguliers sur la façade atlantique ne feront jamais de la Bretagne la zone la mieux ventée. L’éolien n’est pas plus rentable en mer.

Quant à la production d’électricité éolienne, les résultats d’exploitation montrent que 75% de l’année, l’activité éolienne terrestre y est pratiquement nulle.

Les résultats sont là pour le prouver: le facteur de charge de l'éolien en France a été de 23% pour l'année 2014 , seulement de 20% pour la Bretagne (source R.T.E.).

 
16. L’éolien sans impact négatif
FAUX ! on a l'impression de revivre les sempiternels serments du risque de l'amiante non prouvé, du risque radioactif moins nocif qu'un téléviseur, des déchets maîtrisés, du médiator bienfaiteur, du distilbène et des phtalates sans danger avéré, du risque SEVESO confiné en Inde, du nuage de Tchernobyl qui longe la frontière belge, avec la kyrielle de laboratoires, d'experts et de spécialistes condescendants.

En droit de réponse à l'article du représentant de la F.E.E.:

a. "accélérer le pas...": La F.E.E. aurait-elle peur que les Bretons se rendent trop vite compte de la supercherie?

b. "habitats diffus...": La F.E.E. a-t-elle pour objectifs de nous voir déserter nos campagnes ?

c. "zones moins urbanisées...": La F.E.E. devrait rapprocher ses projets des grandes villes, elle aurait moins de frais de câblages et de tranchées. Après tout, ce sont bien les villes qui sont grosses consommatrices d'électricité, aurait-elle peur de manifestations plus puissantes  et d'actions plus violentes que les nôtres?

d. "blocage facile de projets éoliens...": Aucune subvention n'est accordée aux plaignants contrairement à tous les autres "arrangements financiers" ( propriétaires de parcelles, communes, communautés de communes, riverains consentants,...)

e. "désinformation...": il semblerait plutôt que ce soit là le rôle premier des industriels éoliens et de leurs experts qui en tirent profit. Nous relatons des choses vécues et constatées, pas des extrapolations.

f. "les chiffres disent le contraire...": 23 à 25% de rendement, le reste du temps, ce sont les centrales thermiques qui prennent le relais pour compenser et polluer.

g. "niveau de bruits légaux..." Les normes et textes réglementaires sont mis en place par des groupes de travail où participent essentiellement des industriels intéressés financièrement par les retombées financières.

h. "contraintes d'urbanisation...": Il semble qu'elles sont bien souvent contournées par des versements de compensations.

i. "durée d'exploitation...": "20 ans de service" est souvent annoncé mais dans quelles conditions dès les premières cinq années? L'ADEME citée en référence semble souvent orientée pour l'industrie éolienne notamment, a-t-elle oublié sa raison première "environnement" et "maîtrise de l"énergie"?