Mme Folliard, maire de MENEAC est informée des souffrances endurées par les riverains du parc éolien exploité depuis 2009 sur sa commune par GDF Suez-FEIH/Predica (Le Haut Village, La Ville Durant, Boquin, Coëtbily, Grand Guénan, Bel Air, Tréaulé ...et au-delà) et plus récemment à Mohon.

Lors du conseil du 13 Octobre 2014, Mr GOMEZ ingénieur projets et Mme HABEGRE, chef de projet avaient présenté aux conseillés municipaux une étude de pré faisabilité d’un projet éolien sur Ménéac, porté par EDF Energie Renouvelable. L'approbation ou pas d'un tel projet avait alors été reporté ultérieurement, depuis ...rien.
Alors que le conseil municipal de Ménéac n'a pas été consulté, et encore moins les ménéacois, le projet est en fait bien avancé.

C'est en catimini que EDF Energie Renouvelable a été autorisée à conduire des études pour un nouveau parc éolien de grande ampleur (10 turbines) au Sud de Ménéac, à 2 km d'Evriguet dans le secteur de Le Meur - La Chênaie.

Le 20 Juin 2016, le conseil municipal d'Evriguet a rejeté à l'unanimité un projet éolien sur sa commune.

En Septembre 2016, le conseil municipal de la commune voisine de GOMENE bien conscient des conséquences et des enjeux, rejette à la quasi unanimité, tout projet éolien sur sa commune.
À une encablure d'Evriguet, les baux emphytéotiques sont déjà signés par presque tous les propriétaires terriens concernés par le projet éolien situé sur la commune de Ménéac.

Selon l'association ménéactions qui défend la démocratie sur la commune, le dépôt du permis de construire serait déjà prévu.

La communauté de communes du Porhoët toujours avide de nouvelles rentrées d'argent, s'est déclarée compétente en zonage de développement éolien.

La dispendieuse communauté  n'hésite plus à pourrir la vie des gens et la région avec ces gigantesques installations proportionnelles à  leur pouvoir de nuisances.

De plus, ces parcs en Bretagne ont été improductifs à 81% en 2016 indique RTE (cf: page 16).

Si un maire à des droits, il a surtout des devoirs au regard de ses administrés et cette stratégie de mettre tout le monde devant le fait accompli est-elle bien correcte?

Il devient hélas facile de prédire le déroulement de ces projets :

- dépôt de demande du permis de construire.
- dépôt du résumé d'étude d’impacts (version 1 )
- avis favorable de la DREAL assorti d'une demande de complément d'étude d’impacts.
- dépôt du résumé d'étude d’impacts (version 2 - complétée pour l'enquête)
- s'en suit une comédie d'enquête publique avec un rejet  massif du projet par la population.
- avis favorable du commissaire enquêteur qui estimera le projet justifié...malgré un fort rejet du projet par une population bien consciente de ce qu'endurent les victimes des autres parcs éoliens .
- et enfin, signature préfectorale du permis de construire et de l'autorisation ICPE.

Dans cette histoire, la qualité de vie des ruraux et leur patrimoine sont sur le point d'être ruinés par des  décideurs  égoïstes et aveuglés par quelques retombées  financières.

Si cet "argent facile" (7.27€ / KW installé / an répartis entre la COM COM et la commune)  étaient de nature à compenser la réduction des dotations de l'état, les décideurs impliqués dans ce dossier se  demandent-ils s’il  restera encore quelqu’un sur ce territoire pour en bénéficier d’ici quelques années ?

Ces élus qui n'hésitent plus à mutiler les paysages et sacrifier leur population, ont-ils conscience d'être devenus les naufrageurs de notre région?